vendredi 25 avril 2008

Catwoman inside




Je finis la soirée avec mes petits chats, l'obsession du moment, ça et les baleines, les guêpes, les colibris, les méduses un peu encore et les corps qui se tordent.
Pfff y'a forcémen de l'amour dans tout ça, mais enfin...
Assez de crayon qui glisse sur la tablette et de mots qui filent de mes doigts pour ce soir...

Poupée de cire



Poupée de son...

Do u see?

U don't love me...



... and I fuck off Darling!

I can fly

Putain, c'est trop con...



Dernière clope, encore une nuit sans dormir, La robe et l'échelle de Cabrel...
Je suis à Lyon ce soir, de mémoire. J'ai ressorti quelques photos pourrites, je repenses à cette nana assise sur la place, la tête dans les mains, recroquevillée, c'était peut être un signe.
J'y étais pour une expo, pour recroiser des potes de l'époque lycée, revoir un type qui m'a volé un morceau d'coeur, sans vouloir je crois...
C'est peut être une histoire de mal entendu, un langage de sourd, un palpitant qui s'est emballé, a battu trop fort. J'y peux rien.
J'me revois dans le train, à l'heure pour une fois, en première la classe.
J'ai sorti mon mirroir de poche, rectifié ma tête de papier mâché et de manque de sommeil, j'ai regardé le paysage défilé en hésitant pour la couleur de mon vernis, jusqu'à le saloper pour de bon en me disant "rien à foutre".
C'était ce truc de me dire que de toute façon, j'avançais vers lui à reculons.
Pas manqué... ou plutôt si, tout raté.
Imaginez une pauv'cloche, habillée en petite robe noire avec ses bottes et son manteau long, qui est coincée entre un sourire con et une envie de fuir.
J'aurai du partir en courant, même si de toute façon j'ai tourné le dos, un peu tard.
Ce con, ce con a trouvé le moyen de gueuler.
La violence, ça tord les tripes.
Il a réveillé la gamine terrorisée en moi, ce con...

Je me suis retrouvée sans batterie pour appeler les potes, alors j'ai tracé ma route.
J'ai marché un peu dans les rues froides, j'ai croisé un type, on est allé sur les quais. C'était un snack, j'y ai bu des cafés, plusieurs, et j'ai mangé ces frites.
Il a commencé à pleuvoir, j'avais en tête une chanson de Lhasa de Sela qui me tordait en deux.
Je souriais en même temps.
J'ai jamais mangé des frites aussi bonnes.

samedi 19 avril 2008

C'est à force de larmes contenues...



... qu'une poupée comme moi rouille

Elle...

Il a fallu, en commençant le grand ménage de printemps, que je tombes sur cette petite languette de papier.
C'est une sorte de relique, l'une des choses les plus précieuses que je possédes.
Dessus, on peut voir écrit au feutre fin en petites lettres:
" Quand l'amour se fait la malle, c'est souvent le mâle qui s'fait la belle "
Extrait d'une chanson de Weepers Circus
Elle l'avait noté là, sur mon bureau, un de ces soirs où on se retrouvait toutes les deux. Cette fois ci, elle avait apporté avec elle une trés belle édition de l'oeuvre intégrale de Shakespeare. On avait lu, un peu...
Il faut que vous lisiez Les Champs Magnétiques, de Soupault et Breton.

Métisse cambodgienne, rayonnante.
Une allure terrible, sa silhouette fine fragile dans ses pantalons immenses, ses chaussures lourdes, son manteau long...
Elle avait un visage d'un ovale parfait, le teint halé, le regard tantôt sombre tantôt furieux, pétillant, les yeux en amande. Peau de satin.

Elle m'a souvent dit que je vivais l'amour à distance, que ça m'était sans doute plus confortable. On projette aisement de cette manière.

Elle écrivait, de la poèsie surtout, de ce que j'en ai lu j'en garde le grincement du métal, le fracas de la ville, le bouillonement de la vie presqu'écoeurante par tant de mouvements.
Elle écrivait, et peignait aussi, du collage également. A la fin, l'encre coulante ne suffisant peut être pu, c'était le bois qu'elle taillait.
Jusqu'à ce qu'il brûle, le feu emportant son corps.

Elle voulait me prendre en photo. Je voulais peindre au henné sur sa peau. On avait fini à force de dérive par dire qu'aller au cimetière du Père Lachaise et prendre en photo les épitaphes pourrait donner matière à.
Elle devait apprendre l'italien, moi l'hindi.

On parlait tatouage, henné, calligramme, calligraphie ce jour là, autour d'un café.
Elle a découvert en riant son épaule droite, mettant à nu son omoplate:
Amour, le mot Amour, une belle calligraphie, jusqu'à la trace du pinceau encrée.
Bourrée un soir m'a t'elle dit...

Bourrée, elle m'a appris à danser le tango, quelques pas.

J'ai le sentiment d'avoir tout perdu.



J'ai longtemps parlé d'elle au présent, ça m'arrive encore maintenant.
Quand j'écris surtout, elle est là. Où il y a mot, elle y est.
On peut trouver ça ridicule, mal venu d'en parler tout haut, on peut y voir un manque de pudeur, et bien, je vais vous dire:
Je l'aimais, pour tout ce qu'elle était, pour tout ce que je savais d'elle.
Aujourd'hui, elle, entre djiin et apsara, j'ai envie d'y croire.

Je l'ai dit un jour, à quelqu'un qui a rallumé une flamme en moi, malgré lui
" Le jour où l'Amour est parti en cendre, j'ai perdu la Raison "

mardi 15 avril 2008

Flower By you - Kenzo

Me suis sentie la main verte un peu... j'aime beaucoup les coquelicots et Kenzo aussi
Ca tombe plutôt bien parce qu'il y a un concours de photos

http://www.flowerbyyou.com/home.php

Voilà mon modeste petit jardin








lundi 14 avril 2008

Le bébé guêpe à sa maman!




Bébé de cette aprem, toute prête à piquer!
Heureusement que j'étais dehors depuis hier... la première chose que j'ai faite en arrivant c'est me visser devant mon écran, tablette sous la main.
Suis accroc!

dimanche 13 avril 2008

Melody Box

Avant...



Après!



Voilà un petit visuel rapport à ce qui se passe dans l'article juste en dessous

Mes débuts avec une tablette graphique...
Surtout me la confisquait pas, où je mords!

J'en ai rêvé, ils l'ont fait!

J'adhère, j'adore!

mercredi 9 avril 2008

Là, c'était trop...

J'aime pas me faire draguer lourdement par un quarantainaire qui me parle de me ramener en Porsche, de me faire l'amour, pas de me baiser, et que mais allez fais moi confiance.
J'aime pas qu'on me dérange quand je lis quelque chose de passionnant posée devant un verre dans un bar que j'aime bien pour me dire des trucs pareils.
J'aime pas qu'on me prenne pour une gourde, une petite jeunette qui a des papillons plein les yeux et rêve de grosse bagnole, de shopping et de beaux bijoux pour frimer devant les copines.
Ah ça non, je suis loin d'être une petite dinde!

Fallait pas trop boire Monsieur
Fallait pas prendre ma main pour te la coller sur le torse
Si tu manques d'affection, demande à ta femme pourquoi elle a mal à la tête tous les soirs
Fallait pas prendre de haut tous les gens qu'il y avait dans ce bar
Je ne les connais pas beaucoup tu vois, mais à mes yeux, ils valent plus que toi et tes joujoux pour adulte qui aime bien prolonger encore son entrejambe...



Moralité

- On ne peut pas vraiment boire de verre seule, tranquillement, quand on est de sexe féminin
- Certains hommes me font plus pitié qu'autre chose, mais avoir un côté maternel ça me perdra!
- Il serait tant que je m'en trouves un d'homme, un vrai comme je l'entends.
Et non, je n'ai pas envie de m'amuser c'est de mon âge...
Je dois être une petite vieille dans le fond





Avis aux hommes au général

Messieurs, sans vouloir vous offenser, il va falloir que vous vous teniez pour dit qu'une femme qui sourie poliment, réponds gentille mais ferme qu'elle n'est pas interessée ne signifie pas qu'elle est fermée à toutes rencontres éventuelles.
C'est juste vous qui dérangez la dame...