La vie m'a toujours semblé être une sorte de danse immense
Tout un chacun glisse le long/s'accroche à son fil d'Arianne
Les routes des possibles ont des allures labyrinthiques
Puisque peu importe le geste, le pas posé, on ne voit jamais vraiment la fin venir
Nous tenons ensemble par autant de croisements, de mailles, de noeuds que le temps file
Certains décrochent trop tôt, les trous laissés dans la trame doivent être retissé
En place et lieu de la mémoire, la trace ultime qu'on se doit d'établir au nom d'eux...
A l'image de ces dessins dans les grottes il y a longtemps
Ni plus ni moins qu'une trace à l'épreuve de l'oubli
La vie c'est aussi ça, ne pas savoir vraiment où on met les pieds
Tout en sachant assurer ses pas
Je crois que l'équilibre repose là, entre ce dosage subtil de spontanéité,
de rêve, de prise de risque, de sagesse et de sécurité
La solitude nous est nécessaire à tous, on avance jamais que seul sur sa propre route
Les autres sont certainement plus qu'une valeur ajoutée
Mais rien ne peut se produire de tangible si on a pas déjà pour soi un minimum de sécurité
Il faut cet espace libre entre soi et le reste du monde
Une vue dégagée pour jauger le fil suivant à saisir...
Poursuivre le tissage sans jamais fermer la trame
Ouvrir son horizon au champ des possibles
samedi 26 janvier 2008
dimanche 20 janvier 2008
Autoportrait aux arums
samedi 12 janvier 2008
lundi 7 janvier 2008
Neige eternelle, unique vis, premier rouage
Dimanche, les yeux embués de sommeil
Plongée dans les lignes de Salomé d'Oscar Wilde pendant que l'aiguille tricote mon interface
Rêvassant à l'eau dans l'univers
A cette glace amorphe, à 135 K, en milieu interstellaire
A cette eau gelée aux molécules sans structure
Au coeur des cométes
A la naissance et à la fin des étoiles
Hâte que la suite se dessine sur mon corps
Fière...
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