elle te prend, elle te jette
la pluie lourde et tiède tombe à remplir la coupe poser en équlibre sur le sol
une eau neuve de milliards d'années
circulant océan corps séve
et je la tiens là dans une coupe de verre
rêvant de neige engourdissant mes membres
oui, je vis, le sens tu?
mon systéme nerveux est plein de ses chocs à l'environnement qui nous écartélent le cerveau, explosent les liens de connections entre nos neurones
à saturation j'ai respiré
à saturation j'ai brulé mes yeux
à saturation les peaux, les odeurs
à saturation les émotions
et j'en rêve encore la nuit
des illusions de vie passent dans mon esprit ensommeillé
des morceaux de réalité embrument mes nuits
couleurs forme fond personnages paysages théatre abstraction
points de lumière dans l'obscurité
achévement ces perles transparentes qui glissent de mes yeux
informations éparses sous mon crâne tempêtant
je ne réponds plus de moi
ce phénomène étrange et partiellement expliqué, cet instant funambulesque au bord du vide - rendez moi la monnaie s'il vous plaît - ces secondes fragiles glissent le long de mes joues
On dit des évenements difficiles qu'ils laissent un goût amer
Mensonge
Même le bonheur est salé
Salé de larmes
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