jeudi 30 août 2007

48° 51’ 44’’ Nord / 2° 21’ 3’’ Est

Retour à la Cité vagabonde au corps de lumière
Derrière moi ma terre tremble encore d'un soubresaut marin
3,4 sur l'échelle de Richter
En zoreil je cite: mon île est partout, mon île est nulle part
Une vérité aussi forte que nos couleurs qui se mélangent au rythme des battements de la lave, tressant nos pas au rythme du Maloya
Les mots des autres, Jaboticaba, ont cette saveur là

Mes fenêtres s'ouvrent sur le soleil qui joue à cache-cache
La Saudade transpirant par tous mes pores
Je transporte dans mes rouages les embruns lourds, la vague hurlante où il fait bon glisser, les rires des miens, les parfums que le vent fait danser
Et les pas dans le sable
Une petite fille qui joue à la poupée...

D'acier et de verre, ma maîtresse se dresse devant moi
Elle me torture la ville fourmilière
Elle m'a manquée

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