lundi 26 mai 2008

Reflexion

Il y a deux problémes majeurs qui se posent lorsqu'on rencontre à la pelle des connards, des enflures, des sans coeur, en somme des êtres humains de la pire espece...

Un: quand on tombe sur des gens normaux, des gens biens, voire même des gens qui nous veulent du bien, on a tendance à être méfiant, pire à ne pas y croire une seule seconde, comme si c'était un énième piége.
Attention le flirt avec la parano et le côté aigri avant l'heure

Mais comme le contraire est innocence et naïveté...


Deux: on finit par comprendre les ficelles, à lister tout un panelle de possibilités de ces personnages qu'on maudit, hait et tout le reste.
Ce qui permet de manière sournoise de les dépasser dans l'horreur au moins en théorie, passer le cap de la pratique c'est autre chose.
Attention à la contagion

N.b.: vérifier que l'aimant à gens biens est activé avant de sortir de chez soi

vendredi 23 mai 2008

Hans Bellmer

Cliquez sur l'image pour l'agrandir



Une copie revue et "corrigée" (le mot ne convient pas du tout mais enfin disons qu'on prend l'expression au sens vulgaire) d'un des dessins de Hans Bellmer, un des artistes que j'idolatre littéralement

Poupée. Erotisme. Femme. Surréalisme.

C'est un dessinateur hors du commun, un des meilleurs à mon sens.
Le corps se transforme sous son crayon en lignes parfaites, en courbes, il se forme, se déforme, gagne un membre, en perd un autre, s'érotise étrangement - car il y a de l'étrangeté dans les tracés de Hans Bellmer.

Certains pourraient penser qu'il y a quelque chose de malsain qui plane dans son oeuvre, et j'avoues que je ne donnerais pas tord à ceux là.
J'ajouterais même qu'il a été un abominable ami de coeur pour une Unica Zürn, qui elle dessinait et ecrivait, en particulier des anagrammes.

Ceci étant, le couple Bellmer/Zürn a toute mon admiration...

Les histoires de la poupée mécanique

Vous connaissez certainement La triste fin du petit enfant huitre et les autres contes en image créés par Tim Burton?

Aprés avoir passé un certain temps à dessiner des mains de bébé aujourd'hui... j'ai eu envie de tenter une petite mademoiselle de métal, dans le style du petit garçon robot de Tim.







(si quelqu'un veut m'offrir un scanner, c'est le moment où jamais)


Par ailleurs, vous pouvez maintenant allez par là
-> http://singing-a-lullaby.blogspot.com

Pour le graphisme et rien que ça, en essayant de voir "grand public", voire pour les pitis n'enfants
Pas facile quand je pense à tout ce trash que j'ai dans la tête...

Mais enfin, ça, ça sortira ici!

jeudi 22 mai 2008

Bad mood

I've lost my klootch
I'm oddy knocky in my box
I can't platch but I'm poogly
Someone can privodeet me?

Tic tac toe
The raz turn in grey
I've got skrikings all over my little plott
The notché sobirat my sneeties
The spat splodges me

I'm a eegra who won't filly...

La teuh...on?



Et c'est comme ça tout le long du boulevard Saint Michel
Depuis la Seine jusqu'à l'Observatoire ou presque
(Elle est pourrie mon illus', je sais, mais au moins elle est claire na!)
Vous savez ce qui m'a le plus choquée en voyant ces traits à la bombe rouge sur un trottoir qui a vieilli?
Les fautes d'orthographe!
Même si on a droit à un trucculent "bla bla enculer à sec bla bla"

Y'a de quoi avoir honte chéri
Mais c'est plutôt la nana que tu as touché qui devrait se sentir mal vu ton niveau de français...

Non mais c'est vrai, quite à être un vandale, on peut jeter un oeil à son dictionnaire juste avant de sortir dans la rue non?

"Oui, c'est ça, canalise ta colère afin de mieux l'exprimer"

mercredi 21 mai 2008

Où je remets les choses à leur place

Il arrive dans la vie un moment où tout vous passe au dessus de la tête
Sauf sans doute quelques régles de politesse, et encore
Le savoir-vivre, vous n'en n'avez que foutre, comme toute cette vitrine de choix pour mieux lisser votre surface et dissoudre votre intérieur (il est question ici de personnalité...)
Vous n'en avez que foutre, certes, mais dans un certain contexte
En tout cas, une chose est sûre, vous n'êtes en aucun cas là pour plaire

Arrive alors ce phénomène qui atteste de ce que l'être humain peut avoir d'indélicatesse, de goujaterie, et de bêtise
Lorsque vous dérangez, lorsque vous dénotez dans le décor, ou qu'on croit - de manière trés prétentieuse d'ailleurs - avec sureté être meilleur que vous, vous pouvez malheureusement noter que les choses - j'ai dit que je ne parlerai pas de personnes humaines - donc que les choses semblent avoir laisser leur cerveau quelque part avant de tenter de communiquer avec vous
Sans doute que s'occuper aussi intensément des apparences grillent les connexions qui permettraient de penser et de parler intelligemment...

Ca s'imagine que vous êtes stupide, que vous ne comprenez pas les allusions aussi subtiles qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine à votre sujet, pire, ça pense abuser de votre naïveté
Comme je suis gentille, et surtout parce que je n'ai pas que ça a foutre, je fais oui oui de la tête, je prends mon air surpris
Je perds moins de temps, et j'essaye de voir si a un moment donné, le machin en face va se décider à être moins con, parce que si on regarde bien au fond de mes yeux, on voit les éclairs qui partent...

Bande de crétins!
Si vous aviez conscience d'avoir une cervelle, vous passeriez sans doute votre temps à autre chose que de la moquerie et autres médisances
Les persiflages m'ont toujours paru l'une des plus viles possibilités qu'un être humain puisse formuler
Et soit dit entre nous, à l'heure qu'il est, je fais preuve de lucidité, ni plus ni moins

Le problême du crétin, c'est que non seulement il se croit indispensable - comme si ça seule présence vous ferait un quelconque honneur - mais en plus il a peur du ridicule
Lorsque vous lui montrez que, ni une ni deux, vous lui faites tomber le masque, lui tellement fier de son vague stratagème qui viserait sans doute à vous humilier si c'était vraiment possible... voilà qu'il se retourne, se débat et s'enlise
Un peu comme un ver de terre qui ne sait plus s'il doit sortir de son trou ou s'y enterrer

Je ne suis pas du genre à écraser les gens quand c'est possible, encore moins quand c'est facile, je ressens une forme de mépris intensifié par la facilité à désarmer
Je me dis que s'il fallait écraser quelqu'un, au moins qu'il soit suffisement à la hauteur pour le voir chuter le plus longtemps possible

Je n'ai pas la chance d'avoir un ennemi de cette consistance
Je ne distingue que quelques petits démons pourris d'orgueil et de vanité qui sautillent et gloussent en jubilant de leur bêtise

Fort heureusement, il y a les amis
A vous, j'en profite, je vous dis merci pour les heures de compréhension mutuelle, d'abolition des préjugés si jamais il y en a eu entre nous, pour ces moments de bonheur et de réconfort qu'on a partagé et qu'on partagera encore longtemps j'espère

mardi 20 mai 2008

Avec le temps

Des jours, des semaines, des mois, des années
J'ai appris la patience, le silence, la résignation
Et puis une certaine forme d'indifférence teintée de gris
Ca peut sauver de la bile noire qui remonte jusque dans la bouche
Qui ose un passage, là, entre vos lèvres, même si vous les tenez scellées,
elle glisse par les comissures, et c'est foutu

Petite, j'avais des rêves, comme tous les enfants de la Terre
Même ceux qui n'ont pas le temps pour y penser...

mardi 13 mai 2008

La manière douce, la manière forte




...a fait palpiter l'aorte ...a usé de quelques soudures
...a défoncé la porte ...a fait sauté la serrure
L'un était un rêve qui de l'autre a le cauchemar
Dans les bras morts de la nuit qui tombe
Sous la lune flambante buvant des lampées de lave
Le goût terrible du souffre, du fer, de l'écume et du sang mêlé

Je vomis encore ma rage pour trop de silence
J'ai payé pour des crimes que je n'avais pas commis
Si jamais... j'en tuerais c'est sûr, j'en tuerais pour moins que ça

... où j'ai peur de ne plus trouver la clef



... trop de désenchantements coupent le souffle...

lundi 12 mai 2008

Y'a des soirs comme ça...




lorsque je trempes dans l'amertume, dans la haine, que je suis colère...

jeudi 1 mai 2008

Non, non, non

Oh non, je ne vous dirai pas que les sourires que vous m'envoyez me transperçent comme autant de lames, je me refuses à admettre le poids des larmes qui courent en moi lorsqu'on tire sur ma corde sensible

A fleur de peau

Tout me bouleverse, tout me remue
Je suis un lac où l'averse d'une tempête viendrait troubler la surface

J'ai le coeur au bord des lèvres, les mots glissés dans les mains, dans les coins de mes yeux
Chacun de mes regards parlent pour moi
Mon corps chavire vers l'arrière, c'est la faute à l'ivresse de vivre
Je suis saoule, saoule d'émotions qui cognent dans mes tempes, de sensations qui battent dans mon sang
Je sens trop souvent monter des larmes dont je ne sais que faire si ce n'est les cacher
J'en ai plein les bras, je suis un puits ouvert vers le ciel, et quand les nuages passent, je me remplies davantage, allant jusqu'à prendre dans mon ventre les gouttes infimes qui ruissellent sur les visages connus et inconnus