jeudi 1 mai 2008

Non, non, non

Oh non, je ne vous dirai pas que les sourires que vous m'envoyez me transperçent comme autant de lames, je me refuses à admettre le poids des larmes qui courent en moi lorsqu'on tire sur ma corde sensible

A fleur de peau

Tout me bouleverse, tout me remue
Je suis un lac où l'averse d'une tempête viendrait troubler la surface

J'ai le coeur au bord des lèvres, les mots glissés dans les mains, dans les coins de mes yeux
Chacun de mes regards parlent pour moi
Mon corps chavire vers l'arrière, c'est la faute à l'ivresse de vivre
Je suis saoule, saoule d'émotions qui cognent dans mes tempes, de sensations qui battent dans mon sang
Je sens trop souvent monter des larmes dont je ne sais que faire si ce n'est les cacher
J'en ai plein les bras, je suis un puits ouvert vers le ciel, et quand les nuages passent, je me remplies davantage, allant jusqu'à prendre dans mon ventre les gouttes infimes qui ruissellent sur les visages connus et inconnus

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