mardi 31 juillet 2007

Metamorphosis

Il n'y a que la poussière à fouler du pied. L'air infecté à respirer. Le poids de son propre corps couplé au poids de tout à porter sur soi. Il n'y a que les bruissements de feuilles crépitant dans les flammes. Le départ des bateaux qui ne reviennent jamais. Les tourbillons au dessus de nos têtes peut être plus vastes mais jamais plus fous que ceux dans nos têtes. Le temps portant l'Histoire dans la mémoire des hommes qui porte leur propre histoire. Il n'y a que formes floues qui brûlent les yeux à la lumière naturelle. L'artifice de la communication couvrant la peine de vivre. Peine puisque labeur, tantôt peine puisque desespoir. Saveur, douceur, inlassablement éphèméres. Des éclats de voix qui s'acharne à se faire entendre. La séve qui cesse de courir dans l'arbre. L'arbre qui ne boit plus le soleil. Le soleil qui brûle toujours plus. La brûleur qui s'étend sur la peau. La peau qui rougit, craque et par en cendres. La cendre où il ne fait bon que danser... et ainsi de suite.

Le temps d'avoir le luxe de le perdre.

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