mercredi 6 février 2008

10 minutes sur l'oreiller


Envie d'un soir avec Tipoone

Qu'est ce que ça peut me foutre que tu penses à moi, juste là?
Tu as tourné toute la journée, les yeux dans les obligations, le regard qui se promène d'un décolleté à une paire de jambes, et je ne te blamerai pas pour ça.
Il faut capter la beauté tant qu'elle est perceptible.

D'heures passées à sentir la danse de tes hormones dans tout ton corps.
De fantasmes qui s'étiolent en images saccadées entre tes lignes d'horizon.
10 minutes sur l'oreiller, ça ne me fait ni rougir ni pleurer.

Je ris doucement, un sourire en coin, face à cette faiblesse bien humaine.
Et si tu mens, si tu mens, je m'en foues.
Il y en a d'autres que moi pour voir immerger le désir, d'autres à caresser du regard dans l'obscurité de ta chambre tard le soir.
C'est un peu d'ivresse volé au temps qui t'enlasse.
Un joli tour de passe passe.
Si tu soupires pour de bon, ça ressemble à de la chance.
Soyons vrais, la montée n'est pas nécessairement la faute à mes bras.
Plutôt sans doute à ces images que tu cultive en essayant de les masquer, sans pouvoir les vivre vraiment.

Fait on jamais l'amour?
O le doux, le beau mensonge...

Toi et moi, ou tous les autres.




Je suis une enfant monstre.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je suis là toujours et encore - dans ta mémoire peut être encore - de suprême en vulgaire- manque un bout de nous- de toi- un jour- tu reviendras?
Sans nouvelles, et a toutes les critiques se narguent des morceaux vivants inachevé. Envie d' un verre de blanc- Le pont des âges et passé et au manque de vision- ton corps s' arrondisant- s' est agrandie la distance. Pourtant, je reste là. Tu as mon tel? Marie Tipoone R