vendredi 8 février 2008

C'était quand déjà

La première fois que j'ai aimé
La première fois que j'ai su que j'aimais
Quand j'ai appelé au secours
Quand j'ai voulu dire je t'aime tout court
C'était quand déjà que j'y ai cru
Que j'ai su qu'il n'y avait de la place que pour ça en moi

Amour. Passion. Appartenance. Dépendance. Folie. Désir. Plaisir. Insouciance. Douleur. Bonheur. Naïveté. Déraison. Faim. Délivrance. Satisfaction. Soif. Equilibre. Fin.

Je n'ai pas oublié le premier baiser.
La saveur de la première caresse.
Le temps s'est suspendu à ces lèvres là.
Un souvenir vague, un peu flou, pilier d'une construction de l'esprit.
Les chemins qui se font jusqu'au coeur - eux dans l'eau -.
Les ponts lancés entre les êtres.
Entre les absences d'être.
Entre les silences, le blanc entre les mots.
La violence du blanc sur noir.
La présence sourde du vide.
Glissement de terrain à chaque pas.
Attention au précipice.
Précipité alcalin.
Gare à la falaise.
Il n'y a pas de prise, pas de possibilité de monter en rappel.
Ni filet, ni corde où s'accrocher.
Pas même de...

Mon amour, j'ai oublié ton visage, jusque l'absence de ton corps.
Je n'ai plus l'empreinte sur ma peau, ni le son qui résonne.
J'ai perdu ton nom et les facettes multiples des tours de ton esprit.
J'ai... je n'ai plus rien si jamais j'ai eu.
Si jamais j'ai saisi la moindre chose avant qu'elle ne s'évapore.
Retournant au néant entre les molécules qui se tiennent ensemble.

Je n'ai jamais su vivre sans toi.
Avec toi c'est pire.
Pourtant je ne cesse d'apprendre, mon amour...

Tu étais là bien avant que je sois.
Tu es bien avant que je.
Que n'ai je, que neige, et flux glacial, etc.

Je m'amnésie par coeur

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