mercredi 27 février 2008

Quand il n'y a plus les mots

Les yeux fermés, la tête baissée, le corps debout presque roulée en boule, ma peau devient mon ouïe
Je guette la moindre note, le moindre vibrement dans l'air
L'onde me caresse, passe à travers mes pores et j'embrasse ma maitresse
Music if you please
Le soir seule dans la nuit lorsque le diable me tient au corps
Lorsque l'envie est trop forte de me laisser partir entre les lignes d'une partition
Sur une piste déserte, entre deux verres dans un bar, longeant le bois du comptoir
Je bouge jusqu'à épuisement, j'attends que les crampes viennent, que le souffle me manque et je m'écroule comme une amante comblait d'amour
Meilleur au bord de l'eau, les pieds dans le sable, au rythme du va et viens des vagues entremêlé du son des tam tams, de la magie d'une flûte de bambou et de ces accords plaquées à la guitare séche
Ivre dans ces secondes qui sont toujours trop courtes
Saoule à ne plus savoir qui du musicien qui de la danseuse lance la cadence

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